Points clés :
- Fondée en 2022, l'école confessionnelle est la seule école secondaire de la région de Rubirizi, qui compte environ 21 000 habitants.
- L'école technique, nommée en mémoire de l'Évêque Méthodiste Uni J. Alfred Ndoricimpa, a subi d'importants dégâts dus à des vents violents et à la pluie.
- 13 élèves ont été blessés et ont dû être hospitalisés pour recevoir des soins médicaux.
Un Lycée Méthodiste Uni a subi d'importants dégâts lors des récentes pluies torrentielles et des vents violents qui ont arraché les toits de deux bâtiments. Treize élèves ont été blessés dans la tempête.
Les charpentes et les murs de cinq salles de classe du Lycée Technique Mgr Jean Alfred Ndoricimpa ont également été emportés par le vent, ainsi que les toilettes. Dans l'Ouest du Burundi, les pluies ont fait des blessés et des dégâts matériels importants.
L'école est située à Rubirizi, à environ 13 kilomètres de la ville de Bujumbura et à 400 mètres de la Route Nationale 9, au Nord de la capitale économique du Burundi.
Fondée en 2022 par l'Eglise Méthodiste Unie de la Conférence du Burundi, l'école abrite deux sections : électromécanique et supervision des travaux. Il s'agit de la seule école secondaire de la région de Rubirizi, qui compte environ 21 000 habitants.
Le lycée est nommé en mémoire de l'Évêque Méthodiste Uni J. Alfred Ndoricimpa, qui dirigeait la Conférence de l'Afrique de l'Est. Il est décédé en 2005.
Le Burundi fait actuellement partie de la Région Épiscopale de l’Afrique de l’Est, qui comprend les conférences provisoires du Kenya/Ethiopie, de l'Ouganda/South Sudan, du Burundi et du Rwanda.
En 2025 la Conférence annuelle du Burundi deviendra une région épiscopale et fera partie de la nouvelle Conférence Centrale d'Afrique de l'Est.
Selon le directeur de l'école, Désiré Nirera, la pluie a commencé le 30 octobre, avec un vent violent qui a emporté les toits, les charpentes et les murs des bâtiments de l'école technique.
"Nous avons fait un inventaire pour évaluer les dégâts", a-t-il déclaré. "C'est énorme pour nous. Tous les toits ont été emportés par le vent et même les charpentes. Les bancs et les tables ont été cassés. Les murs aussi sont à terre".
Les 13 élèves blessés ont été transportés à l'hôpital d'urgence pour y être soignés et leur état s'améliore, a déclaré Nirera. "L'école s'est engagée à prendre en charge les soins de santé des élèves blessés, même si elle ne dispose que de maigres moyens."
Nirera a déclaré que les dégâts variaient d'un bâtiment à l'autre.
"L'école ne fonctionne pas complètement ; dans certaines classes, les élèves n'étudient pas, car deux bâtiments ont été complètement détruits", a-t-il déclaré. "Pour l'instant, les élèves continuent les cours, certains dans la salle des professeurs, d'autres dans l'église, où nous avons pu séparer l'église en deux parties, et une autre classe dans le bureau du pasteur."
La surintendante du district de Bujumbura, la Révérénde Valentine Cimpaye, a déclaré que l'école était de la plus haute importance dans la région.
Comme il n'y avait pas d'école secondaire dans la localité, dit-elle, "l'église a pris l'initiative de renforcer le gouvernement pour que les élèves puissent trouver un endroit où poursuivre leurs études près de chez eux".
M. Cimpaye a indiqué que les coûts de réparation sont estimés à 472 000 000 de francs burundais, soit environ 163 000 dollars américains.
Les élèves et les parents s'inquiètent des conditions de l'école.
"Après ces intempéries, nous, membres de la communauté, sommes déçus de ne pas avoir un endroit où nos enfants peuvent mieux étudier", a déclaré Karorero Rubin, dont les enfants fréquentent le Lycée.
Ninteretse Jovanie, élève en électromécanique, a déclaré que la destruction de l'école retarderait l'avancement des programmes, suspendrait les cours, traumatiserait les élèves et pousserait les filles à manquer l'école en raison de l'absence de toilettes et d'installations pour la gestion des menstruations.
M. Cimpaye a déclaré que les conséquences à long terme sont nombreuses si l'école n'est pas réhabilitée.
L'école a besoin de toute urgence de bancs de travail, de guides pour les enseignants, de manuels scolaires, d'ordinateurs, de pupitres et d'équipements mécaniques et électriques détruits lors de l'effondrement des murs, a indiqué M. Cimpaye.
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"Le type d'aide à réaliser à court terme est d'apporter des tentes, des tôles et des tubes pour permettre aux élèves d'étudier en attendant la reconstruction des bâtiments détruits", a-t-elle ajouté.
Nirera a indiqué qu'à long terme, l'école aurait besoin de briques, de ciment, de barres d'armature, de gravier, de sable et d'autres matériaux de construction pour se reconstruire.
Pour éviter ce genre de catastrophe à l'avenir, M. Cimpaye a indiqué que l'église avait pris des mesures pour planter des arbres autour de l'école et canaliser l'eau de pluie.
Outre l'École Méthodiste Unie, plusieurs autres infrastructures ont été endommagées par les tempêtes. Japhet Nshimirimana, chef de la colline de Rubirizi, a indiqué que des maisons, des églises, le marché et d'autres écoles ont été touchés.
"Les victimes de la catastrophe, qui sont actuellement sans assistance, demandent à toute personne de bonne foi de les aider", a déclaré M. Nshimirimana.
M. Cimpaye a reconnu qu'une assistance supplémentaire serait nécessaire.
"Nous sollicitons l'aide des autorités administratives, du ministère de la Solidarité et des partenaires de l'Église Méthodiste Unie pour reconstruire et réparer les bâtiments du Lycée technique", a-t-elle déclaré. "Nous rendons grâce à Dieu qui a sauvé les élèves et les enseignants qui étaient en classe ce jour-là."
M. Ndayisenga est communicateur pour la Conférence du Burundi.
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