L'Église du Zimbabwe porte assistance aux survivants du cyclone Idai


Les Méthodistes Unis se sont mobilisés pour aider les survivants du cyclone Idai, en continuant d’apporter de l'aide aux familles touchées dans les districts orientaux de Manicaland et Masvingo.

Le cyclone dévastateur du 15 mars a touché plus de 250 000 personnes dans les districts de Chimanimani, Chipinge, Mutare, Buhera, Bikita, Zaka, Gutu et Chirumanzu, entrainant environ 340 cas de décès et plus de 250 disparus, selon ReliefWeb.

Les leaders de l’Eglise et les survivants ont affirmé qu’ils avaient grandement bénéficié d’actes de générosité et de soutien de la part de divers partenaires en ces temps difficiles.

Une subvention de 50 000 $ de la part de la Conférence de Baltimore-Washington a servi à la construction d’infrastructures, dont la construction de cinq nouvelles maisons pour les familles dont les maisons ont été détruites par le cyclone Idai dans le district de Bikita. Les fonds étaient au préalable destinés à l’exécution d’un programme de formation continue des pasteurs. Mais, ceux-ci ont été redirigés vers le programme d’appui aux survivants du cyclone Idai.

Selon Morgan Jeranyama, consultant en aide humanitaire auprès de l’Eglise du Zimbabwe, l’assistance aux survivants du cyclone était vitale.

« J'ai effectué un voyage pour évaluer la demande et vérifier les besoins des bénéficiaires ciblés. Parmi les familles visitées, après l'évaluation, il est clair qu'il s'agit de véritables cas qui nécessite vraiment une assistance, » a-t-il affirmé.

 Eben K. Nhiwatiwa, évêque de la région épiscopale du Zimbabwe, s'est félicité du geste de la Conférence de Baltimore-Washington et de l’évêque LaTrelle Easterling pour avoir réaffectée des fonds en faveur des victimes du cyclone.

« Nous concevons le fait d’avoir consenti à réaffecter des fonds en faveur des victimes du cyclone comme un geste de générosité, » a-t-il expliqué.

Charlie Moore, coordonnateur de projet de la Conférence de Baltimore-Washington, a déclaré que le partenariat entre les deux conférences s'étendait sur plus de 20 ans.

« L'un des éléments clés de ce partenariat a été de sponsoriser la formation continue des pasteurs, tous les deux ans à Africa University, » a-t-il clarifié. « En réponse à la crise humanitaire qui a suivi le passage du cyclone Idai, l’évêque Easterling et l'équipe de direction de la Conférence de Baltimore-Washington ont discuté de la possibilité de réaffecter les fonds prévus au budget aux secours des victimes du cyclone.

Moore a facilité la communication avec le Révérend Alan Masimba Gurupira, assistant de l’évêque, qui a tenu la conférence informée de la façon dont les fonds ont été alloués.

« Une partie des fonds initiaux a servi à l'achat de trois motos pour les pasteurs des zones touchées de Ngangu, dans le district de Chimanimani, » a soutenu Moore.

L’évêque a également noté un partenariat fort entre la zone épiscopale du Zimbabwe et la Conférence de l’Ouest de la Pennsylvanie. 

La conférence a fait don de 18 000 $ pour l’achat de médicaments qui ont été apporté à l'hôpital de la Mission Méthodiste Unie de Mutambara, a déclaré M. Gurupira.

Selon lui, la région épiscopale a également été en contact avec United Methodist Committee on Relief (l’agence humanitaire de l’Eglise Méthodiste Unie) et a rempli les documents nécessaires pour obtenir une subvention  supplémentaire.

 En mars, cette agence a alloué des subventions de 10 000 $ à trois reprises pour un financement immédiat et urgent de court terme afin de répondre aux besoins humanitaires fondamentaux au Zimbabwe, au Mozambique et au Malawi.

Le soutien de l'Eglise a été fortement apprécié par les survivants de la tempête. Certains ont partagé leurs expériences avec UM News.

« Le désastre s’est produit lorsque j’étais à l’hôpital, » a affirmé Elizabeth Watira, une mère enceinte de son quatrième enfant. « La cuisine s'est effondrée alors même que des enfants y dormaient. 

Heureusement, ils s'en sont sortis sains et saufs, » a-t-elle expliqué.

« Après l'effondrement des deux bâtisses que nous appelions ‘maison’, mon mari ne nous a jamais rendu visite. Nous avons dormi chez des voisins jusqu'à ce que nous devions retourner dormir dans les décombres, » selon Watira.

L'église contribue de bâtir une nouvelle maison de trois pièces pour la famille Watira.

Vivian Chigweshe, une grand-mère, vit avec ses deux fils et ses deux petites-filles dans une maison délabrée.

« Je n'ai qu'une cuisine. La maison de deux chambres que nous partagions s'est effondrée. Actuellement, les enfants dorment dans la cuisine. Mes deux jeunes filles et moi partageons une maison de deux pièces à moitié construite que nous essayons de terminer, » soutient Chigweshe

Jeranyama a exprimé son inquiétude par rapport à la sécurité de ces familles.

« Deux tôles servent de toiture de maison. Un morceau de tissu sert de porte, » affirme-t-il au sujet de la situation de Chigweshe. « C'est effrayant dans une région où les hyènes rôdent fréquemment. »

« Cependant, je suis heureux que deux constructeurs locaux, membres de l'église Méthodiste Unie Chirorwe soient prêts à coopérer à la reconstruction des maisons, comme bénévoles. Cela peut servir de base à une initiative d'aide communautaire qui peut apporter un soutien communautaire plus large aux efforts de reconstruction, » a-t-il dit.

Il a indiqué que des mesures incitatives pourraient être envisagées en cas de nécessité pour motiver les membres de la communauté désireux d'aider au projet de reconstruction.

« Il peut s'agir de récompenses monétaires ou matérielles pour les membres de la communauté qui aideront les survivants à mobiliser les ressources locales, par exemple en concassant des pierres, en transportant du sable de rivière et du sable des mines, » a-t-il dit.

Une maison standard de 3 chambres à coucher dans la région coûte 7 000 $ américains.

Grâce à l'aide de la Conférence de Baltimore-Washington, l'Église du Zimbabwe entend améliorer la vie des survivants, selon Nhiwatiwa

« Nous avons été en mesure de jouer un rôle humanitaire fondamental en apportant une assistance aux personnes touchées. Nous avons, non seulement, servi de la nourriture et fourni d’autres besoins, mais aussi nous utiliserons ces fonds pour la construction de centres d’accueil afin d'aider les personnes qui se sont retrouvées sans abri... Nous sommes très reconnaissants pour ce partenariat, » a-t-il déclaré.

Kumuterera est une communicatrice de la Conférence de l’ouest du Zimbabwe.
Contact média : [email protected] 
Assistance Humanitaire
Joël Paradis, un volontaire du Bureau de Gestion des Catastrophes de l’UMCOR dans la Région Épiscopale du Congo Central, débout lors de l’opération de distribution à côté d’une bénéficiaire de l’aide des méthodistes unis. Des volontaires, parfois eux-mêmes touchés, ont bravé des routes impraticables pour acheminer l’aide, utilisant pirogues artisanales et portage manuel pour atteindre les zones isolées. Photo du Révérend Pasteur Fiston Okito, UM News.

L’Église se mobilise pour les victimes des inondations au Congo

Le soutien financier de UMCOR a permis de fournir de la nourriture, des produits de première nécessité et des kits médicaux à quelques 100 familles victimes des inondations à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Evangélisation
Danny Dube (à gauche), membre régulier de Morning Service à Nyanyadzi, Zimbabwe, s'entretient avec le révérend Godfrey Gaga, pasteur responsable du circuit de Nyanyadzi, après un enterrement. Le service religieux de 7 heures du matin a transformé Dube, qui était connu dans la communauté pour sa consommation d'alcool et ses troubles. "Le circuit rencontre les gens là où ils sont, offre un espace sûr pour la transformation et montre que l'église est un lieu de guérison plutôt que de jugement", déclare l'évêque Gift K. Machinga. Photo par Kudzai Chingwe, UM News.

Le "service du matin" fait revivre une communauté

Après des débuts modestes il y a trois ans, un service religieux à Nyanyadzi, au Zimbabwe, est en train de déclencher une révolution tranquille en rencontrant les personnes en difficulté là où elles se trouvent.
Assistance Humanitaire
Les bénéficiaires d'un programme de nutrition parrainé par l'Église Méthodiste Unie se rassemblent au camp de réfugiés de Dzaleka dans le district de Dowa, au Malawi. Le camp abrite environ 57 000 réfugiés. L'initiative de l'église fournit une clinique mensuelle qui offre des programmes d'alimentation supplémentaires pour les personnes du camp les plus exposées au risque de malnutrition. Photo par Francis Nkhoma, UM News.

L'église fournit de la nourriture et de l'espoir au camp de réfugiés du Malawi

Grâce au programme de nutrition du camp de réfugiés de Dzaleka, les Méthodistes Unis offrent des services vitaux de santé et de nutrition aux femmes et aux enfants vulnérables.

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