Les nouvelles zones épiscopales, les nouvelles limites des conférences centrales et les moyens d'accroître les capacités des conférences centrales étaient au centre des discussions visant à accorder des évêques supplémentaires en Afrique.
En 2016, la Conférence Générale, la plus haute instance de décision de l'Église Méthodiste Unie, a décidé de faire passer le nombre d'évêques en Afrique de 13 à 18. Le Groupe de travail mondial sur l’Afrique a organisé la rencontre du 31 août au 2 septembre pour commencer à examiner les meilleurs moyens de mettre en œuvre cette directive.
La Révérende Amy Lippoldt, secrétaire du groupe de travail, a déclaré que les 45 participants, y compris les membres du groupe de travail et les évêques en activité qui ont assisté à la réunion, comprennent désormais la complexité de cette directive.
« Nous avons tiré des enseignements, » a-t-elle dit. « Peut-être que certaines personnes avaient des idées légèrement différentes, et peut-être que nous avons commencé la conversation différemment par rapport aux attentes. Mais tout le monde est d’accord maintenant. »
« Je suis impatient de voir comment le Saint-Esprit travaillera dans les cœurs et les esprits des gens entre maintenant et la prochaine réunion prévue pour août 2018 en Sierra Leone, » a ajouté Lippoldt. «Nous avons eu beaucoup d'informations et maintenant nous avons une année entière pour prier, faire des recherches et parler. Et, il sera intéressant de voir comment Dieu inspirera les gens cette année. »
L'évêque Gregory V. Palmer de la zone de West Ohio a déclaré que la réunion de Harare a été trois jours de conversation intense.
« Nous ne savons pas encore où les cinq nouveaux évêques seront affectés, » a-t-il déclaré. « Nous avons recueilli beaucoup de données que nous allons utiliser pour générer des réflexions créatives. La conclusion concernant l’affectation des nouveaux évêques aura lieu dans environ 18 mois. Et, il appartiendra à la Conférence Générale de décider sur la base des recommandations du Comité permanent sur les questions des Conférences centrales.
L'évêque Eben K. Nhiwatiwa de la zone épiscopale du Zimbabwe a soutenu que la conversation à Harare a été saine et approfondie.
« Les discussions ont été approfondies parce que nous ne nous sommes pas seulement concentrés sur un domaine, mais avons examiné l’ensemble du tableau de nos conférences centrales et des zones épiscopales, » a assuré Nhiwatiwa.
« La mission de l'Eglise est une et globale. Nous avons essayé de faire des propositions à partir de nos différents contextes, mais nous avions en esprit la nature globale de la mission de l'Eglise. »
Nhiwatiwa faisait partie d'un groupe de discussion composé d'évêques qui ont convenu que l'attribution des cinq évêques proposés ne doit pas nécessairement être liée à la création de conférences centrales.
Le Groupe de travail mondial sur l'Afrique est une initiative de la Conférence Générale de 2016 pour le Comité permanent sur les questions des Conférences centrales visant à planifier, organiser et mettre en œuvre un plan exhaustif et collaboratif sur les données et les limites des conférences centrales et des zones épiscopales en Afrique. En tant que partie intégrante de ce plan, l'Afrique aura cinq autres évêques résidents après la Conférence Générale de 2020.
Le plan exhaustif comprend deux réunions de représentants d'Afrique, composés d'un délégué de chaque conférence annuelle et conférence annuelle provisoire, élus par leur conférence centrale, et tous les évêques africains en activité avec la participation de 10 membres du Comité permanent qui ne sont pas d'Afrique.
Chikwanah est une communicatrice de la Conférence annuelle du Zimbabwe-Est. Contact Contact média: [email protected].