Comment les décisions sont-elles prises lors de la Conférence Générale ?


Comment les décisions sont-elles prises lors de la Conférence Générale ?

La Conférence Générale est la plus haute instance législative de l'Église Méthodiste Unie. Elle se réunit généralement une fois tous les quatre ans pour déterminer l'orientation future de la dénomination. Entre 600 et 1000 délégués sont élus par leurs conférences annuelles - moitié clergé et moitié laïcs. Lors de la conférence Générale, ces délégués viennent du monde entier pour examiner les révisions des textes de loi sur l'Église et les rites officiels de l'Église, et pour adopter des résolutions sur des questions d'actualité d'ordre moral, social, de politique publique et économique. La Conférence Générale approuve également les plans et les budgets des programmes de l'Église pour les quatre prochaines années.

Demandes de changement

Les sources primaires des textes de loi sont les pétitions. Une pétition est une demande adressée à la Conférence Générale pour une action officielle, qu'il s'agisse d'un changement de politique ou de loi, d'un amendement à la Constitution, d'une révision du rite officiel ou de l'approbation d'une déclaration sur une question sociale. Tout laïc ou membre du clergé Méthodiste Uni, ou toute organisation de l'Église Méthodiste Unie peut adresser une pétition à la Conférence Générale.

Les pétitions doivent être soumises au plus tard 230 jours avant l'ouverture de la Conférence Générale. Les pétitions à la Conférence Générale de 2020 peuvent être soumises jusqu'au 18 septembre 2019.

Toutes les propositions de loi sont traduites dans les langues officielles de la Conférence Générale et publiées dans l'Advance Daily Christian Advocate, distribuées d'abord aux délégués élus, et également affichées sur le site web de la Conférence Générale.

Travaux préliminaires

Les pétitions sont numérotées et regroupées par sujet ou par section concernée du Livre de Discipline (missions, finances, église locale, etc.) et sont attribuées aux comités législatifs. Le nombre de comités législatifs lors de la réunion de 2020 est passé de 12 à 14. L'objectif est de répartir plus équitablement la charge de travail et de satisfaire à l'exigence selon laquelle toutes les pétitions soumises doivent faire l'objet d'un vote en comité.

Un comité législatif vote pour accepter, rejeter ou réviser les différentes pétitions. Chaque délégué fait partie d'un comité législatif et passe une grande partie de la première semaine de la Conférence Générale à se concentrer sur les missions de ce comité. Ces comités révisent des centaines de pétitions et formulent des recommandations pour ces pétitions, ce qui est impossible pour toute la plénière.

Décisions finales

Les pétitions approuvées par le comité législatif sont ensuite examinées par l'ensemble des délégués.

Les délégués se prononcent sur les questions dont ils sont saisis en se fondant sur leur propre conscience sous l'impulsion du Saint-Esprit. C'est un principe important souligné en ces mots par le Conseil judiciaire : « Les délégués à la Conférence Générale, tout comme les membres d'une Conférence annuelle, sont tenus de faire ce que leur conscience leur dicte de faire pour le bien de l'Église de Jésus-Christ, de l'Église Méthodiste Unie en particulier, et cela uniquement. »

Si une proposition approuvée n'a pas d'implications financières, ne cherche pas à modifier la constitution et reçoit un soutien massif en comité, elle est soumise à un « calendrier de consentement ». Les points du calendrier de consentement sont votés en bloc sans autre débat afin d'économiser un temps précieux en session plénière.

Les règles approuvées pour la Conférence Générale guident les délibérations de la conférence.  Les délégués utilisent des dispositifs électroniques à puce pour voter à bulletin secret et pour demander à prendre la parole afin de s'adresser à l'assemblée. Les votes ne peuvent pas être tracés. Seuls les totaux des votes sont enregistrés et communiqués.

Une majorité simple permet d'adopter la plupart des motions. Les changements constitutionnels nécessitent une majorité des deux tiers des délégués présents et votants et l'approbation ultérieure par les deux tiers des votants lors des conférences annuelles.

La législation, le budget et les autres points approuvés par la Conférence Générale prennent effet au début de l'année suivante, sauf s'il est spécifié qu'ils prennent effet à la fin de la Conférence Générale ou à un autre moment.

En suivant le processus

Tout au long du processus législatif, de la présentation initiale des pétitions aux mesures prises par les comités législatifs et les sessions plénières, tous les points soumis à la Conférence Générale sont suivis et signalés en temps réel grâce à un système de suivi en ligne. L'état d'avancement de toutes les législations traitées par la Conférence Générale de 2016 est archivé. La version de 2020 sera disponible une fois que la soumission et la traduction de toutes les pétitions seront terminées.

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